Quelle est la peine encourue pour avoir fumé du cannabis ?

Sur cette page, nous présentons deux procès-verbaux très différents, que nous pouvons utiliser comme exemples pour démontrer l'étendue des sanctions possibles. Selon la région et la déclaration, des sanctions extrêmement différentes peuvent s'ensuivre.

Elle n'avait en fait qu'un gramme de beuh sur elle quand elle a été contrôlée. Mais elle a poursuivi en disant qu'elle fume environ trois joints par mois, achète environ 60 francs par an et les donne parfois gratuitement à des amis. Ces déclarations ont suffi pour que le juge la condamne à trois jours de prison (désormais une peine privative de liberté ou peine pécuniaire), à deux ans de prison avec sursis et à payer environ 300 francs de frais. Elle a maintenant un casier judiciaire, car une peine privative de liberté/peine pécuniaire est toujours inscrite dans le casier judiciaire. Il est vraiment conseillé de n'admettre que ce qui est évident de toute façon. Si vous en admettez davantage, tout cela peut s'additionner et aboutir à des pénalités comme celle qui figure à droite ci-dessus. Surtout si vous reconnaissez avoir transmis (même gratuitement !), même si ce n'est qu'une petite quantité.

Il avait deux grammes de hasch sur lui quand il a été contrôlé. Mais il n'a admis qu'une consommation très rare. Et le Haut-Valais est déjà moins répressif (bien que cela se soit passé dans le même canton !). Il n'a donc même pas reçu d'amende, seulement un avertissement, et il n'a pas de casier judiciaire. Donc : ce qu'ils trouvent sur vous, vous pouvez l'admettre. Et sinon, avouez le moins possible. Même si la police dit qu'elle ne veut toutes les informations que pour ses statistiques et que l'amende ne sera pas plus élevée : ne leur donnez pas les informations. Ils ne le méritent pas.

Dans la plupart des cas, les dénonciations de la police conduisent à une amende, vous pouvez trouver plus d'exemples ici.