Le chanvre CBD dans le trafic routier

Même ceux qui ne consomment que du chanvre CBD ingèrent de petites quantités de THC. Ceux-ci peuvent conduire à un résultat positif lors d'un test rapide. Cependant, aucun taux THC ne peut être détecté dans le sang (ce qui serait essentiel pour prouver la conduite sous l'influence de drogues). Seules des traces infimes de THC-COOH peuvent être détectées. Néanmoins, les personnes concernées devront faire face à des coûts élevés - ou devront déposer un recours et contester cette évaluation à grands frais.

Le THC n'est pas du tout détectable dans le sang de la personne concernée et la valeur de l'acide carboxylique du THC est très faible.

Et pourtant, l'Institut conclut que “l'ingestion ou l'application de cannabis a été prouvée”. Cette phrase n'est pas claire. La simple consommation de chanvre est-elle désormais prouvée ? Ou la consommation d'un stupéfiant illégal ? Ce n'est pas clair dans la phrase. Mais plus tard, cette phrase est utilisée pour faire peser l'ensemble des coûts de la procédure sur l'intéressé (parce qu'il avait consommé des stupéfiants illégaux - ce que l'intéressé a pourtant toujours nié depuis le début et s'est référé à sa consommation de chanvre CBD). C'est tout à fait intenable. Ainsi, toute personne qui consomme des produits de chanvre légaux (par exemple, également de l'huile de cuisson de chanvre) pourrait être “condamnée” en tant que consommateur de drogues illégales. La présence de THC-COOH dans le sang ne prouve pas l'utilisation de drogues illégales.

La conduite sous l'influence de drogues est abandonnée (pas de THC détectable dans le sang). Mais en raison de la consommation illégale présumée, la personne concernée devrait néanmoins devoir payer tous les frais. (La sanction de cette consommation réelle est remise avec ce document au bureau du gouverneur, qui doit émettre l'amende réelle avec les frais ).