Variante de légalisation, partie 2 : Vente / Transmission

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Dans le cadre privé, il doit être permis de distribuer ou de vendre du cannabis gratuitement.

Les offres d'information, les conseils en matière de dépendance et autres programmes de santé sur le thème du cannabis devraient être financés par des taxes sur le cannabis vendu.

Les prix payés par les consommateurs ne doivent cependant pas dépasser les prix du marché noir, car si la taxe est trop élevée, certains devront continuer à acheter au marché noir.

Voici un exemple de calcul basé sur le CBD-beuh en Suisse :

• Le prix moyen du CBD-beuh en vente est d'environ 6-7 CHF par gramme(Galaxus, Suisse 2020).
• Sur ce montant, environ 0,5 CHF est consacré à la TVA (7,7%).
• La culture du chanvre coûte aux cultivateurs environ 1 CHF par gramme (environ 15%).
• Il reste donc environ 5,5 CHF par gramme (environ 80%) pour les taxes et impôts spécifiques au cannabis.
• Le marché actuel en Suisse est estimé à environ 500 millions de CHF(Zobel, Suisse 2020).
• Il faut donc s'attendre à environ 400 millions de CHF en taxes/impôts sur le cannabis.

Les taxes ne devraient pas être liées à la quantité, mais au taux de THC. Cela permet d'éviter que les producteurs augmentent délibérément le taux de THC pour maximiser leurs profits(Wayne Hall, USA 2020).

De manière générale, toutes les formes de cannabis doivent pouvoir être vendues (fleurs, huiles, concentré, hasch, élixirs, …), sinon le marché noir continuera d'exister.

L'obligation d'étiquetage est particulièrement importante pour les formes telles que les édicules, qui peuvent facilement être confondues par des personnes non averties ou dont les effets peuvent être sous-estimés :

La teneur en ingrédients actifs (THC, CBD) doit être déterminée en laboratoire et imprimée sur les emballages, comme on le voit sur l'image de droite.

Les consommateurs peuvent ainsi déterminer avec précision la dose souhaitée et ne risquent pas une overdose indésirable.

En outre, le marquage est un gage de qualité : les consommateurs peuvent être sûrs qu'un laboratoire a testé la marchandise, par exemple contre les substances nocives comme les pesticides, les métaux lourds ou les moisissures. Voir aussi : Certification Swiss Certified Cannabis (SCC) d'IG Hemp

La vente devrait être autorisée par le secteur privé, et pas seulement par le gouvernement, comme c'est le cas au Canada par exemple.

Les directives de l'État sont souvent restrictives, ce qui, dans un marché en plein essor, fait que les souhaits des consommateurs et la grande affluence ne peuvent être satisfaits qu'au marché noir, par exemple en ce qui concerne la diversité des produits.

La vente en ligne doit être autorisée, sinon certaines personnes devront continuer à acheter au marché noir.

Nous savons, grâce à des études, que de nombreux consommateurs ne se tournent pas vers des sources légales si le prix, la qualité et le confort ne sont pas satisfaisants(Sylvain Charlebois, Canada 2019).

Alors que les magasins spécialisés dans la vente de cannabis sont la meilleure option pour de nombreuses personnes, il n'y a pas de magasin spécialisé partout ni à toutes les occasions appropriées.

C'est pourquoi la vente de cannabis doit également être possible dans les supermarchés (par ex. Migros & Coop), dans les kiosques ou même lors de fêtes. On pourrait par exemple imaginer dans les festivals un camion qui vendrait aux connaisseurs des spécialités de cannabis cultivées localement.

L'un des avantages des magasins spécialisés est que les collaborateurs peuvent y acquérir et entretenir de bien meilleures connaissances que celles que l'on peut attendre d'un kiosque, par exemple.

C'est également pour cette raison que les emballages et la publicité doivent indiquer les points de contact centraux pour l'information, le conseil et la résolution des problèmes.

Pas de limitation des quantités de THC ou de limitation du pourcentage de THC ! Les limites de quantité peuvent faire en sorte que le marché noir continue d'exister.

Aucune limite de quantité pour l'achat, le stockage ou le transport. Nous partons du principe qu'un brevet sera nécessaire pour la revente professionnelle, tout comme pour l'alcool.

Nous espérons que de plus en plus de pays légaliseront le cannabis, ce qui rendra finalement le tourisme de la drogue inutile.

Nous souhaitons donc que les touristes puissent également en acheter.

Certains modèles, comme certains endroits aux Pays-Bas (“Wiet-Pas”), n'autorisent la vente qu'aux résidents ou aux membres.

🔥 Controverse ! Amsterdam n'aime pas le tourisme de la drogue (déclaration 2021).