Variante de légalisation, partie 1 : culture

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Une partie de la liberté personnelle consiste à permettre aux particuliers de cultiver eux-mêmes du cannabis, sans autorisations, licences ou contrôles contraignants et restrictifs.

L'autosuffisance est préférable à l'achat en termes de durabilité.

En outre, l'autoproduction peut servir de contrepoids au marché : si le marché ne fournit pas (p. ex. la qualité ou les produits souhaités), les consommateurs peuvent s'approvisionner eux-mêmes de manière alternative et exercer ainsi une pression sur le marché.

Il ne doit pas y avoir de limite supérieure à la liberté de cultiver !

Dans certains endroits (par exemple au Canada ou en Californie), le nombre de plants de chanvre est limité. Mais : certains préfèrent cultiver plusieurs petites plantes afin d'avoir un rendement suffisant, même si toutes les plantes ne survivent pas.

Voir partie 3 : Consommation : limitation des quantités

Nous sommes favorables à des normes de qualité pour la culture et la transformation (par exemple le séchage), mais nous souhaitons les maintenir sur une base volontaire. Voir aussi : Certification Swiss Certified Cannabis (SCC) d'IG Hemp

Dans le cadre des essais pilotes, il est par exemple exigé que du chanvre bio suisse soit utilisé dans la mesure du possible. Le chanvre bio a certainement sa place, mais il ne doit pas être obligatoire.

En effet, pour garantir la diversité des produits, il faut appliquer des normes différentes selon le produit. Pour une production efficace de concentrés, il est par exemple utile d'augmenter le rendement en THC en exposant les plantes à une lumière artificielle. Cette lumière pourrait être produite à partir d'électricité durable.

Cette approche est par exemple mise en œuvre dans le Massachusetts, aux États-Unis(Ariani Wartenberg, USA 2021).