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 La manifestation de Bâle était la fin de la série de manifestations de 2002 - nous avions déjà fait des comptes rendus à Saint-Gall, Olten et Berne (voir les derniers numéros de Legalize it!). À Bâle, le temps était plutôt mauvais. Froid, humide - un temps qui ne convient pas à la démo. Néanmoins, il s'agissait de la plus grande manifestation de l'année dernière sur le thème de l'herbe à fumer : Environ 400 personnes ont suivi l'appel des organisateurs à manifester contre la répression des magasins de chanvre. Comme pour les autres manifestations, les manifestants étaient trop peu nombreux pour avoir un impact important. La grande majorité des consommateurs sont intéressés par une marchandise décente à un bon prix. Cela n'inclut pas la défense des magasins de chanvre. Pourquoi le devrait-elle ? Les fumeurs achètent leur beuh, la paient - et c'est là que s'arrête la solidarité. Pour la grande majorité des consommateurs, le risque des commerçants est couvert par la marge réalisée sur la beuh. L'engagement personnel reste étranger à tant de personnes. Au lieu de défendre les magasins, la grande majorité d'entre eux préfère passer leur temps à chercher des substituts aux magasins fermés..... La manifestation de Bâle était la fin de la série de manifestations de 2002 - nous avions déjà fait des comptes rendus à Saint-Gall, Olten et Berne (voir les derniers numéros de Legalize it!). À Bâle, le temps était plutôt mauvais. Froid, humide - un temps qui ne convient pas à la démo. Néanmoins, il s'agissait de la plus grande manifestation de l'année dernière sur le thème de l'herbe à fumer : Environ 400 personnes ont suivi l'appel des organisateurs à manifester contre la répression des magasins de chanvre. Comme pour les autres manifestations, les manifestants étaient trop peu nombreux pour avoir un impact important. La grande majorité des consommateurs sont intéressés par une marchandise décente à un bon prix. Cela n'inclut pas la défense des magasins de chanvre. Pourquoi le devrait-elle ? Les fumeurs achètent leur beuh, la paient - et c'est là que s'arrête la solidarité. Pour la grande majorité des consommateurs, le risque des commerçants est couvert par la marge réalisée sur la beuh. L'engagement personnel reste étranger à tant de personnes. Au lieu de défendre les magasins, la grande majorité d'entre eux préfère passer leur temps à chercher des substituts aux magasins fermés.....
  
-Les plus grandes manifestations avaient toujours un cadeau pour les manifestants : Sacs de parfum gratuits, concours ou personnes connues pour leurs activités. Très peu de gens vont à des démonstrations comme celle-là. Cela va-t-il changer cette année ? La scène du chanvre sera-t-elle capable d'organiser des manifestations puissantes ? Nous sommes bien sûr curieux et ne manquerons pas de nous rendre à un maximum d'événements, de distribuer Legalize it! et d'en rendre compte.+Les plus grandes manifestations avaient toujours un cadeau pour les manifestants : Sacs de parfum gratuits, concours ou personnes reconnues pour leurs activités. Très peu de gens vont à des manifestations comme celle-là. Cela va-t-il changer cette année ? La scène du chanvre sera-t-elle capable d'organiser des manifestations puissantes ? Nous sommes bien sûr curieux et ne manquerons pas de nous rendre à un maximum d'événements, de distribuer Legalize it! et d'en rendre compte.
  
 Le député PS de Bâle, Peter Aebersold, a posé les questions suivantes au gouvernement bâlois avant la manifestation : "Le gouvernement ne convient-il pas qu'il est dans l'intérêt d'autoriser un marché local limité afin de continuer à séparer les scènes des drogues dures et douces ? Le gouvernement est-il prêt à faire en sorte que le principe d'opportunité soit utilisé pour contrôler cela ? Les responsables sont-ils ouverts à des discussions avec la partie sérieuse de la scène commerciale du chanvre ? Le gouvernement est-il prêt à veiller à ce que les conditions de tolérance d'une scène de vente restreinte soient formulées, contrôlées et appliquées (par exemple en ce qui concerne la densité des magasins, la protection des mineurs, l'interdiction de la vente aux étrangers non résidents en Suisse, le commerce équitable, l'évitement des nuisances pour les riverains, la séparation des marchés, etc.) ?"  Le député PS de Bâle, Peter Aebersold, a posé les questions suivantes au gouvernement bâlois avant la manifestation : "Le gouvernement ne convient-il pas qu'il est dans l'intérêt d'autoriser un marché local limité afin de continuer à séparer les scènes des drogues dures et douces ? Le gouvernement est-il prêt à faire en sorte que le principe d'opportunité soit utilisé pour contrôler cela ? Les responsables sont-ils ouverts à des discussions avec la partie sérieuse de la scène commerciale du chanvre ? Le gouvernement est-il prêt à veiller à ce que les conditions de tolérance d'une scène de vente restreinte soient formulées, contrôlées et appliquées (par exemple en ce qui concerne la densité des magasins, la protection des mineurs, l'interdiction de la vente aux étrangers non résidents en Suisse, le commerce équitable, l'évitement des nuisances pour les riverains, la séparation des marchés, etc.) ?" 
  
-La réponse du Conseil d'Etat a suivi le 7 janvier 2003 : "(...) La révision de la LStup est discutée depuis des années dans les différents organes de la Confédération et prend un temps excessif. Il n'est donc pas totalement exclu que, d'une part, cela ait créé une certaine incertitude quant à l'application de la loi sur des autorités de poursuite pénale, et que, d'autre part, cela ait donné la fausse impression à une partie de la population que le commerce et la consommation de cannabis sont autorisés. (...) Selon les prévisions actuelles, la révision de la LStup sera adoptée au plus tôt en 2004, de manière plus réaliste en 2005. (...) Pour des raisons de séparation des pouvoirs, il est hors de question que le Conseil d'Etat donne des instructions au Ministère public en ce qui concerne la poursuite pénale; (...) En revanche, l'application du principe d'opportunité à l'ensemble du commerce des stupéfiants (c'est-à-dire, entre autres, également au commerce de grandes quantités de produits du cannabis) ne peut être envisagée pour des raisons de politique juridique. Celle-ci ne sera introduite et en même temps clairement définie qu'avec le projet de révision fédérale. Cependant, le consensus sur le "si" et le "comment" de cette nouvelle réglementation n'existe actuellement ni dans les conseils fédéraux ni dans la société. Une anticipation officielle de certaines dispositions du projet de révision n'est ni justifiable ni légale. (...) Il est pour le moins douteux que (...) la "partie sérieuse" de la scène du magasin de chanvre mentionnée par l'interpellateur existe réellement. (...) Les négociations et accords officiels entre les autorités et les exploitants de magasins de chanvre sont hors de question au vu de la situation juridique actuelle. (...)». Tout est clair ? Il est et reste interdit.+La réponse du Conseil d'Etat a suivi le 7 janvier 2003 : "(...) La révision de la LStup est discutée depuis des années dans les différents organes de la Confédération et prend un temps excessif. Il n'est donc pas totalement exclu que, d'une part, cela ait créé une certaine incertitude quant à l'application de la loi pour les autorités de poursuite pénale, et que, d'autre part, cela ait donné la fausse impression à une partie de la population que le commerce et la consommation de cannabis sont autorisés. (...) Selon les prévisions actuelles, la révision de la LStup sera adoptée au plus tôt en 2004, de manière plus réaliste en 2005. (...) Pour des raisons de séparation des pouvoirs, il est hors de question que le Conseil d'Etat donne des instructions au Ministère public en ce qui concerne la poursuite pénale; (...) En revanche, l'application du principe d'opportunité à l'ensemble du commerce des stupéfiants (c'est-à-dire, entre autres, également au commerce de grandes quantités de produits du cannabis) ne peut être envisagée pour des raisons de politique juridique. Celle-ci ne sera introduite et en même temps clairement définie qu'avec le projet de révision fédérale. Cependant, le consensus sur le "si" et le "comment" de cette nouvelle réglementation n'existe actuellement ni dans les conseils fédéraux ni dans la société. Une anticipation officielle de certaines dispositions du projet de révision n'est ni justifiable ni légale. (...) Il est pour le moins douteux que (...) la "partie sérieuse" de la scène du magasin de chanvre mentionnée par l'interpellateur existe réellement. (...) Les négociations et accords officiels entre les autorités et les exploitants de magasins de chanvre sont hors de question au vu de la situation juridique actuelle. (...)». Tout est clair ? Il est et reste interdit.
  
 Le 13 février 2003, la section bâloise de la SHK a soumis une pétition de 3000 signatures pour demander un changement de cette attitude. Néanmoins, il y a eu plus de 250 raids à Bâle. Le 13 février 2003, la section bâloise de la SHK a soumis une pétition de 3000 signatures pour demander un changement de cette attitude. Néanmoins, il y a eu plus de 250 raids à Bâle.
  
Dernière modification : 2023/12/22 21:16

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Aperçu juridique

Shit happens 15 (été 2023)

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